« A l’issue d’une campagne privatisée par des intérêts particuliers qui n’aura rien dit ni sur notre passé ni sur notre douloureux présent mais pas plus que sur notre avenir incertain, les Français font face à une impasse historique.
Je remercie encore celles et ceux qui m’ont accordé leur confiance le 23 avril. Dès le premier jour, les sondeurs d’opinion ont nié mon existence, les médias m’ont boycotté comme le CSA vient de le confirmer : 0,7% du temps d’antenne pendant la prétendue équité ; pourtant vous êtes 433 996 à avoir eu la lucidité de voir le chemin que je proposais.
Je sais que vous saurez trouver comment faire face à l’impossible choix qui vous est proposé le 7 mai. Choisissons tranquillement notre camp sans insulter l’autre. Depuis des décennies je travaille à éveiller les consciences à mesure que s’éveille la mienne.
Je veux réconcilier notre peuple, je ne crois pas possible d’y parvenir en montrant du doigt près de 50% des Français. Résistons !
Apprenons à dire non à notre terrible renoncement qui a permis au capitalisme financiarisé de travestir notre modèle démocratique entrainant l’exaspération des Français. Résistons !
Apprenons à dire non à la peste brune qui a dévasté tant de pays et qui s’apprête à déchirer le nôtre. Ce second tour programmé au millimètre par nos dictateurs n’est qu’un mauvais moment de notre vie politique.
Notre histoire ne nous condamne pas à choisir entre l’hystérie et l’hystérie. Ni l’un ni l’autre !
Personnellement je voterai blanc comme un appel à la résistance. Je voterai blanc comme un appel à l’espoir de notre grand peuple de nouveau rassemblé. Le temps est venu ».